Nous abordons ici le coeur du problème. Si la question est précise, la réponse du rapport du comité de fusion (p.43) l’est un peu moins, souhaitant laisser la voie libre au futur conseil communal :
« En ce qui concerne le personnel de la commune de Val-de-Travers, des inquiétudes ont été émises quant au statut qui lui était réservé. Il est sur ce point essentiel de préciser d’emblée que l’ensemble du personnel employé actuellement par les onze communes sera intégré au départ à la nouvelle structure. Lorsque des fonctions sont exercées à double, comme c’est inévitablement le cas aujourd’hui, le travail étant pour une part répété onze fois, les fonctions seront appelées à varier. »
Ainsi, l’alternative pour le moins diplomate choisie par le Comité de fusion a le défaut de ne pas mettre tout le monde d’accord. D’un côté, les employés communaux savent qu’ils resteront dans un premier temps, mais n’ont pas de garantie formelle sur leur avenir (« l’ensemble du personnel employé actuellement par les onze commune sera intégré au départ de la nouvelle structure ») tandis que ceux qui espéraient de profondes économies suite à une fusion de onze administrations en une seule, affichent leur déception.
Un peu plus loin, le rapport apporte des précisions (p.44). On apprend ainsi qu’irrémédiablement, des postes devront être supprimés mais que les licenciements pourraient être évités :
« Au final, il faut redire avec clarté que l’entier du personnel sera repris initialement dans le cadre de la nouvelle commune et qu’il n’y aura pas de licenciements immédiats. A moyen terme toutefois, et en fonction des décisions des nouvelles autorités communales, la fusion des onze communes en une seule amènera la suppression d’un certain nombre de postes. Il convient toutefois de préciser ici que ces suppressions devraient être absorbées par des départs naturels »