Il existe de nombreuses raisons à cela ; politiques, administratives, économiques. L’une d’entre elles concerne notamment le « poids politique » que la future commune unique de Val-de-Travers aura vis-à-vis des autorités cantonales. On écoute plus facilement une communique peuplée de 12'000 habitants que de 800...
Le « rapport du Comité de fusion » rédigé en janvier 2007 résume les principaux facteurs qui ont conduit à ce projet, énumérés dès 1998 par la Commission technique (p.7) :
« Les faiblesses du système actuel sont donc :
- le foisonnement des organismes intercommunaux
- la lourdeur politique et technique
- aucune vision d’ensemble dans la définition des priorités en matière de développement régional et de politique d’assainissement et d’investissement
- l’impossibilité de conduire une politique cohérente pour le développement de l’emploi dans la région
- une surcharge inquiétante des élus
- la difficulté de recrutement d’élus politiques
- la multiplication des tâches des administrations et un manque de spécialisation
- l’information insuffisante des législatifs communaux sur le fonctionnement des syndicats
- une non-adéquation entre les institutions payant les factures et celles prenant les décisions
- une autonomie communale réduite
- une faiblesse politique flagrante
- un affaiblissement considérable de la démocratie directe
- une grande différence entre le fonctionnement politique des villes du canton et des petites communes »