Le souci de proximité au sein même des communautés villageoises a constitué une priorité qui a dirigé l’ensemble des débats liés à la fusion des communes.
La question des administrations communales ou « guichets d’accueil communaux » est donc prépondérante. Là encore, le rapport refuse de lier les mains des futures autorités communales en leur ordonnant une marche à suivre. Si chaque village devrait conserver ce que l’on pourrait « une antenne de la communique unique » ou « guichet communal », les horaires varieront. Mais grâce à ce compromis, les personnes âgées par exemple pourront rester dans leur village pour obtenir leurs indemnités AVS, l’une des nombreuses prestations que ces nouveaux guichets décentralisés de l’administration communale continueront à fournir auprès de la population.
Extrait du rapport du comité de fusion, janvier 2007 (p.44) :
« (...) Les locaux des administrations actuelles seront repris, ce qui permettra le positionnement physique d’un guichet d’accueil communal, soit permanent, soir à horaire variable, dans les villages. Toutefois, en ce qui concerne certains éléments essentiels de l’administration comme les finances ou d’autres services importants aux yeux des nouvelles autorités communales, il a été convenu qu’il s’agit de concentrer les forces sur une voire deux entités précises. Il va de soi que cette concentration devra tenir compte des impératifs de proximité qui demeurent un élément essentiel. Cela signifie en clair que si une concentration des services transversaux de l’administration communale doit être réalisée, elle doit avoir lieu en des sites choisis pour satisfaire le vœu de proximité de l’entier des habitants de la nouvelle commune. »
Ainsi, l’administration de la future commune de Val-de-Travers sera décentralisée, comme cela se fait déjà au niveau fédéral par exemple ou plus près de chez nous, au sein de l’administration cantonale dont la gestion des impôts se fait depuis la ville de La Chaux-de-Fonds.